Comment creer son autoentreprise ?
Créé par la loi n° 2008-776 du 4 août 2008, l’auto-entreprenariat connait, depuis, un engouement sans précédent. Ce régime particulier permet à n’importe qui de démarrer une activité, en allégeant considérablement les modalités et les charges à payer. Ainsi, aucun critère d’âge, de revenus ou de situation ne sont retenus.
Idéal pour compléter ses revenus ou pour tester une nouvelle activité, ce statut ne présente pas de risques particuliers. Il est tout aussi aisé de s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur, que de se désinscrire.
Les démarches de création
Ces démarches sont extrêmement simplifiées, cependant, elles doivent répondre à quelques étapes obligatoires.
Il convient, en premier lieu, de donner une raison sociale à la nouvelle entreprise. Si le nom et le prénom de l’entrepreneur sont mentionnés nécessairement, ils peuvent aussi être complétés par une dénomination commerciale ou professionnelle. Ce nom sera celui retenu par le public, il est donc important de bien le penser.
Déterminer un siège social fait partie des obligations de l’entrepreneur. En effet, tous les documents se référant à la société seront envoyés à cet endroit. De plus, cette indication est obligatoirement mentionnée sur les devis, les factures et les relances d’impayés. Elle sera demandée lors de l’immatriculation et demeure ainsi un élément essentiel.
Pas d’entreprise sans numéro d’immatriculation ! Gratuit cet enregistrement au Registre national des entreprises (RNE), donne droit à l’obtention de deux numéros :
- - Le SIREN ou Système d’identification du répertoire des entreprises, qui identifie l’entreprise. Il contient 9 chiffres.
- - Le SIRET ou Système d’identification du répertoire des établissements qui identifie l’établissement. 14 chiffres le composent. Il comprend ainsi les 9 chiffres du SIREN, complétés par 5 chiffres, nommés NIC (numéro interne de classement Insee).
Ces deux indications sont propres à la nouvelle société et sont complétés par le code d’activité APE, qui détermine l’activité principale.
Cet enregistrement ne peut se faire qu’en ligne, sur le portail e-Procédures, seul lien utilisable depuis le 1er janvier 2023. Par ailleurs, certains documents doivent être fournis, tels qu’un justificatif d’identité et des renseignements concernant le futur auto-entrepreneur, la catégorie de l’activité et son adresse. D’autres concernent plus particulièrement le choix de l’option conjoint salarié et EIRL et les informations relatives au volet social de l’entreprise en cours de création. D’autre part, le versement libératoire de l’impôt sur le revenu est proposé, si toutefois la société est éligible à cette option, basée sur le revenu fiscal de référence.
Certaines activités, dont le commerce, demandent une immatriculation obligatoire au Registre du commerce et des sociétés (RCS). De même, si la micro-entreprise relève de l’artisanat, une demande d’immatriculation devra être effectuée auprès du Répertoire des métiers (RN).
Pour ces deux options particulières, la fourniture de documents sont nécessaires, notamment, pour les artisans, le diplôme correspond à la spécialité envisagée ou un justificatif d’expérience, prouvant ainsi que vous répondez aux exigences et aux qualifications du métier.
Les documents d’immatriculation de l’entreprise sont ensuite transmis au Centre de formalités des entreprises (CFE), qui correspond à l’entreprise.
Quelques semaines après, l’auto-entrepreneur reçoit des documents, à conserver obligatoirement. Il s’agit du certificat d’inscription au répertoire SIRENE (Système national d’identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements), le numéro SIRET et le code APE, envoyés par l’INSEE. Parallèlement, le CFE fournit à l’entrepreneur une notification d’affiliation au régime de la micro-entreprise. Les commerçants reçoivent, quant à eux, un extrait K et les artisans un extrait D1. Tous les nouveaux auto-entrepreneurs sont en possession, par ailleurs, d’une notification d’affiliation au régime général de la sécurité sociale.
Les obligations d’un auto-entrepreneur
Une fois l’inscription terminée et les documents réceptionnés, l’auto-entrepreneur n’a plus qu’à démarrer son activité. Il est cependant soumis à certaines obligations, qui lui permettront par ailleurs, d’avoir une situation saine.
Tout d’abord, il lui faudra déclarer mensuellement ou trimestriellement, suivant son choix, son chiffre d’affaires. Des rappels sont envoyés par l’URSAFF régulièrement, pour les étourdis ! D’autre part, il convient de payer les charges en temps et en heure. Calculé d’après le chiffre d’affaires, le non-paiement des cotisations fiscales et sociales peut faire l’objet d’une amende.
Une radiation du régime de micro-entrepreneur est prévu par ailleurs pour les professionnels qui ne respecteraient pas les plafonds de chiffre d’affaires. Le montant varie suivant la nature de l’activité. Il peut être de 77.700 ou de 188.700 euros.
Enfin, le suivi de la comptabilité est un acte essentiel à la bonne marche d’une entreprise quelle qu’elle soit. Elle permet de garder une visibilité journalière et d’être en conformité avec le fisc.
Les outils d’aide à la création d’entreprise
Démarrer une entreprise demande du temps et une réflexion approfondie, quant à l’activité choisie, aux démarches à entreprendre ou encore à la structure juridique à privilégier.
Depuis quelques mois, des sites dits de « facturation en ligne » voient le jour sur le web. Ces sites prennent en charge, contre une somme modique ou parfois gratuitement, toute la comptabilité des entreprises. Ainsi, devis, factures, relances d’impayés sont édités automatiquement, d’après les données clients et les prestations proposées par l’auto-entrepreneur. La comptabilité devient ainsi un jeu d’enfant, puisque tous les documents sont réalisés en quelques clics seulement. Les paiements peuvent par ailleurs s’effectuer en ligne, de façon sécurisée. Les documents sont sauvegardés et aucun risque d’erreurs ne peut être relevé.
Les sites de facturation en ligne voient de fait, leur nombre d’adhérents augmenter de façon exponentielle, d’autant plus qu’une obligation d’utilisation est mise en place pour les années à venir.
Mais, si certains sites se contentent de gérer la comptabilité de ses clients, d’autres proposent des options supplémentaires. C’est le cas de Yoyolo.co, qui offre en plus comme option, une aide à la création de l’auto-entreprise.
Par l’intermédiaire d’un formulaire reprenant vos identités complètes, celles de vos parents et celle de l’entreprise en cours de création, Yoyolo.co prend en charge, pour 80 euros, l’intégralité de la création.
Il ne reste plus à l’auto-entrepreneur qu’à se laisser guider, pour accéder, sans effort, à ce statut tant convoité. D’autre part, les concepteurs de Yoyolo.co ont d’indéniables compétences dans le domaine de la création d’identité visuelle. En effet, s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur est un premier pas, mais il faut aussi songer à présenter au public et aux potentiels clients, un logo qui représente parfaitement votre activité et vos spécificités. Choix des couleurs, police utilisée, photos, texte, tout doit être pensé pour que cette image vous définisse et reste, dans l’esprit des futurs clients de services ou acheteurs, liée à votre micro-entreprise.
Apparaître sur le web est une obligation de nos jours. Qui n’a pas le réflexe de se renseigner sur une entreprise, via le net ? Mais, mettre un site en ligne en utilisant le référencement naturel, le mettre à jour régulièrement demandent du temps. Pourquoi ne pas déléguer ces tâches à Yoyolo.co ? De même, du fait de leur expérience, les concepteurs du site sauront s’il est opportun d’apparaître sur les réseaux sociaux et vous guideront dans vos choix.
Yoyolo.co propose ainsi un service complet, qui va de l’aide à la création de l’entreprise au sens large du terme à la prise en charge de la comptabilité. Le démarrage de l’auto-entreprise se fait de manière sereine, puis le suivi de la comptabilité, automatique, libère un temps considérable au responsable de la société, qui peut ainsi, en toute confiance, se consacrer à des tâches relatives à son métier.
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